Sacoches de vélo
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Sacoches de vélo et cyclotourisme
Etes vous plutôt un cyclotouriste en armure complète, ou un bikepacker léger comme une plume et rapide comme l’éclair - ou pire, un fastpacker ? Mieux, avez-vous attaché votre sac de rando sur le porte-bagage arrière ? Tout cela ne vous parle pas encore ? Ça tombe bien, nous allons essayer de revenir sur les principales organisations en voyage à vélo.
Pourquoi faut-il une bagagerie spécifique au vélo ?
Avant tout, il faut garder en tête qu’en fonction des revêtements, votre vélo va parfois vibrer et vos bagages vont trembler. En montée vous devrez peut-être pédaler en danseuse, et vos bagages vont bringuebaler. Sous la pluie, vous allez être trempés, et votre sac de couchage devra être épargné.
La solidité de l'attache de la sacoche : Pour une randonnée à vélo, il faut que les sacoches soient bien fixées au vélo, pour que le poids soit réparti de façon équilibrée.
La résistance à la pluie : on ne jure que par le waterproof - Si possible, vos sacoches doivent protéger vos affaires de la pluie : soit waterproof, soit avec une petite couverture spéciale qu’on installe aux premières gouttes. En principe, nous préférons recommander des sacoches waterproof, si elles sont un peu plus chères à l’achat, elles sont très solides et ça change la vie de garder ses affaires vraiment au sec. Concernant l’étanchéité de sacoches dites “water resistant”, testez-là, mais attention, c’est à vos risques et périls !
Préférez un investissement durable : il existe des sacoches de vélo en entrée de gamme pour une vingtaine d’euros. Mais investir dans une sacoche de qualité (généralement waterproof), avec une bonne garantie et un bon service après-vente (coucou la deutsche qualität), c’est recommandé. Certains produits sont vraiment faits pour durer et c’est un plaisir de les garder longtemps, d’avoir du matériel fiable.
Combien de sacoches ?
Gardez à l’esprit qu’il faut adapter les bagages au voyage. Il est inutile de se charger de 6 sacoches pour un week-end ! Et au contraire, évitez de partir avec 2 sacoches pour deux semaines (ou alors il faut une organisation méticuleuse).
Bien organiser sa bagagerie, c’est la garantie d’un voyage réussi. Et pour cela, il existe des éléments incontournables, on pense bien sûr au combo porte-bagage / sacoches. Alors on oublie le sac-à-dos pratique pour les balades à pied, et on passe en mode cyclotourisme.
Le grand classique : porte-bagage / sacoches
C’est le mode d’organisation le plus prisé des cyclotouristes. On charge ses affaires dans deux sacoches spacieuses à l’arrière, et on complète par deux petites sacoches sur le porte-bagage avant si besoin, ou pour équilibrer le chargement.
Les porte-bagages : c’est la base, on ne va pas très loin sans eux. Et ils sont de plus en plus sophistiqués en fonction du mode de voyage. Le porte-bagage, c’est le support sur lequel on fixe les sacoches - qui peuvent être très chargées, pensez à la nourriture et à l’eau ! Privilégier la solidité au détriment de la légèreté semble recommandable : les porte-bagages en acier sont connus pour pouvoir supporter beaucoup de poids. Les porte-bagages avant peuvent être légers et minimalistes, mais aussi avoir une petite plateforme pour transporter des éléments imprévus (une petite pastèque, du bois pour un feu de camp… n’importe quoi en fait.). Certains choisissent de partir avec un panier à l’avant, c’est peu fréquent mais c’est une bonne idée. Dans un panier, toutes les affaires sont accessibles et facile à stocker, et puis ça change des sacoches de vélo. Attention toutefois, les paniers sont souvent faits pour un usage urbain, et sont rarement très robustes. Ils pourraient vous lâcher en cours de route si vous avez un modèle trop fragile.
Les sacoches arrière : ce sont les plus grandes sacoches, on y met les objets volumineux. En les chargeant, il faut veiller à ce qu’elles ne soient pas trop déséquilibrées.
Les sacoches avant : elles sont plus petites, et souvent positionnées plus près du sol. Celles-là on peut les blinder au max, avec des trucs lourds si possible (pots de confiture, pots de pesto, tout ça quoi…).
La sacoche de guidon amovible : c’est une petite sacoche que l’on fixe à l’avant (on y met les choses qui doivent rester faciles d’accès). L’intérêt est aussi de transporter les objets précieux. Quand on se pose en terrasse, on reste attentif, on surveille le vélo, mais celle-là on la décroche et elle reste avec nous.
Le rackpack : ça, c’est pour les gens qui ont beaucoup de matériel à transporter (une tente canadienne, une chaise de camping, une théière en porcelaine…) : il est possible de fixer un sac par-dessus les deux sacoches arrière. Avant tout, il faut être certain que le porte-bagage est bien résistant, puis que le rackpack est bien fixé.
Le bikepacking : voyager très (très) léger
Le bikepacking désigne une organisation de sacoches spécifiques qui se passe de porte-bagages. Les différentes sacoches sont fixées directement sur le cadre, le guidon, ou la selle. Cela permet de rester léger et aérodynamique (ou du moins, on aime le croire), mais c’est aussi une limite à la quantité des affaires que l’on pourra transporter avec soi.
La panoplie parfaite du bikepacker (le bikepacker est un être cool) se compose de sacoches très intuitives, qui existent désormais chez les principaux fournisseurs. Elles sont aussi faites sur mesure et en France dans de nombreux ateliers, pour ceux qui ont un cadre particulier et un budget conséquent.
Sacoche de cadre : cet espace triangulaire au centre du vélo qui sert éventuellement à caser deux porte-gourdes, vous visualisez ? Et bien à la place, on accroche une sacoche qui épouse la forme de cet espace triangulaire. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les sacoches de cadre, même sur les plus petits vélos, sont assez spacieuses. Elles sont proposées à différentes tailles et peuvent contenir de 4L à 6L. Dans les sacoches de cadre, on essaie de mettre les objets lourds, ce qui permet de garder un centre de gravité assez bas et donc de gagner en équilibre. Il est judicieux de mettre des affaires dont on a pas besoin en journée, mais chacun fait sa petite popote… Astuce pour le remplissage : mettre les objets les plus lourds en bas.
Sacoche de guidon : étonnement, elle est fixée sur le guidon. Avant de vous imaginer que vous perdez en maniabilité et qu’elle complique la gestion de la direction, essayez : ce n’est pas si pire, voir même c’est agréable. Ces sacoches existent dans des modèles de différentes tailles, de 6L à 15L.
C’est une sacoche qu’on essaie de garder la moins lourde possible, aussi faut-il la remplir d’affaires légères mais volumineuses : tente, sac de couchage, doudoune…
Sacoche de selle : se fixe sous la selle et le long de la tige de selle. Quand elle est bien fixée, elle ne bouge pas. Elle existe dans plein de tailles différentes (7L à 16 L en général)
De même que dans la sacoche de guidon, on y range des objets légers, par exemple ses vêtements et son petit pyjama. Astuce de remplissage : on met les objets les plus lourds au plus près de la selle.
Sacoche de cadre supérieur (on ne va pas se mentir, on la désigne plutôt sous le nom de Toptube) : celle-là on l’aime beaucoup. D’ailleurs, une fois qu’elle est fixée sur un biclou, ça paraît hérétique de l’enlever tellement elle est pratique. On y met tous les objets que l’on veut avoir accessibles facilement pendant qu’on roule : appareil photo, barres céréales, porte-monnaie…
Sacoche de fourche : ça c’est vraiment la classe, petit sac directement attaché sur la fourche, pour votre déjeuner/ diner ou des petits objets.
Tout cela semble déjà extrêmement efficace, mais il existe un upgrade possible pour ceux qui veulent partir encore plus léger : le fastpacking. Le fastpacking est au bikepacking ce que le bikepacking est au cyclotourisme. En bref, on part avec une barre céréale et de quoi survivre dans la nature...
Cyclotourisme ou bikepacking ? L’art de ne pas faire de choix
Vu comme ça, on pourrait penser que le cyclotourisme et le bikepacking sont deux écoles qui s’affrontent. En réalité, de plus en plus de voyageurs à vélo piochent dans les deux modèles en fonction de la longueur de leur voyage, de leur chargement et de l’itinéraire qu’ils ont choisi. Ainsi, pour ceux qui partent au long cours, il n’est pas rare de mettre un porte-bagage (avant ou arrière, et de compléter avec une sacoche de selle ou une sacoche de guidon. Cela vient d’un axiome très simple du voyage à vélo : plus on a d’espace de stockage, plus on se charge…
Alors si on n’est pas aux pièces et qu’on préfère rouler à vélo plutôt qu’en charrette, on peut tout à fait mixer les deux. Pour savoir, faites le test !
Si vous décidez de partir sans votre vélo, vous pouvez choisir ici le sac pour partir en voyage ou bien la banane pour homme qui vous conviendra le mieux.